L’objectivité peut-elle guider nos réflexions ?

L’homme est un être subjectif gouverné par ses préjugés. Ils ne sont pas sans conséquences sur sa vie quotidienne : erreurs de perception, d’évaluation, d’interprétation logique, etc. Les dommages qu’ils occasionnent doivent nous pousser à réagir. L’objectivité, facteur d’équilibre et d’altruisme, gage d’une communication efficace, ne devrait-elle pas guider un peu plus nos réflexions afin de nous aider à résoudre durablement les défis de la société, gérer les conflits, lutter contre l’individualisme et évoluer plus sereinement dans notre environnement ?

Nous vivons dans une société où l’immédiateté devient la règle. Nous avons tendance à nous contenter des apparences, de prêts-à-penser, de nous murer dans nos certitudes et penser que ces observations ne concernent que les autres. La société ne nous incite pas à prendre du recul pour réfléchir à notre façon de penser ou nous comporter, méditer sur nos excès et faiblesses.

Nous feignons d’oublier que nous sommes tous des êtres humains gouvernés par nos biais cognitifs, ces raccourcis mentaux, généralement inconscients, qui introduisent une part de subjectivité lorsque nous raisonnons ou portons des jugements.

Nous n’avons pas conscience que des raisonnements biaisés peuvent conduire à des décisions désastreuses, en particulier dans des contextes organisationnels, militaires, politiques ou sociaux.

Cette conférence/débat est illustrée avec un témoignage critique, rapporté du cœur d’un parti politique au pouvoir et de la presse audiovisuelle, qui accrédite notre incapacité à nous élever au dessus de ce marigot où nous semblons stagner. Il nous incite à sortir de nos visions partisanes, ne plus nous contenter des slogans, être plus exigeants avec nous-mêmes et avec les autres.

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